Lorsque l'on me demande où je serai dans cinq ans, je me demande dans quelle centrale nucléaire j'aimerais être irradié et je réponds que compte tenu de l'état de l'industrie du verre soufflé j'opterais pour la location avec option d'achat d'un temple désaffecté pour me recueillir sur mes motifs éventuels justifiant la démobilisation de mes instincts combatifs et que, somme toute, je me convertirais aux préceptes d'une secte directement émanée des accès impromptus de répulsion aux hydrocarbures, de sorte qu'indemne, je sortirais contre toute attente d'un siècle discordant, armé d'un coutelas dont je ne serais pas effleuré par la conscience de posséder.